François Asselineau réagit : La Russie va-t-elle riposter après l’opération Toile d’Araignée ?

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Zelensky voudrait carrément parler d'un « Pearl Harbor russe » : une série d’attaques de drones contre des bases aériennes militaires russes, survenues début juin 2025, dans le cadre de l’opération dite « Toile d’araignée » (« Spiderweb »).
Contexte et déroulement :
Le 1er juin 2025, l’Ukraine, avec le soutien secret des services britanniques, a mené une opération d’envergure contre plusieurs aérodromes militaires russes, situés à des milliers de kilomètres du front, notamment dans les régions de Mourmansk (Arctique russe), Irkoutsk (Sibérie orientale), Ivanovo, Riazan et Amour.
Cette opération, planifiée depuis un an et demi selon certaines sources, a impliqué l’utilisation de drones FPV (First Person View), transportés clandestinement en Russie, parfois via des remorques de poids lourds, et lancés à proximité des cibles.
L’opération a été qualifiée de « sans précédent » en raison de sa coordination et de la distance des cibles par rapport à la frontière ukrainienne, certaines bases étant à plus de 4 000 km.
Cibles et dégâts :
L’Ukraine revendique avoir endommagé ou détruit un nombre significatif d’avions militaires russes, notamment des bombardiers stratégiques utilisés pour des frappes contre des civils ukrainiens. Les estimations varient :
Certaines sources ukrainiennes parlent de plus de 40 appareils touchés, avec des dégâts évalués à environ 7 milliards de dollars par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Les chiffres réels se rapprochent davantage des 15 appareils détruits, mais il s'agit notamment de bombardiers nucléaires d'où l'élévation majeure du risque
La Défense Russe a confirmé que « plusieurs appareils aériens ont pris feu » dans les régions de Mourmansk et Irkoutsk.Parmi les bases visées, celle d’Olenya (près de Mourmansk) et de Belaïa (Sibérie orientale) ont été particulièrement mentionnées.
Mode opératoire :
Les drones auraient été acheminés discrètement en Russie, parfois à l’insu des chauffeurs des véhicules utilisés, selon des sources comme la journaliste Hanna Liubakova, citant la chaîne Telegram russe Baza. Certains chauffeurs auraient été arrêtés. L’opération aurait impliqué 117 drones, selon une source ukrainienne, et aurait été coordonnée depuis un « bureau » situé près d’un siège du FSB (services de sécurité russes) dans une région russe.
Conséquences et réactions :
Côté ukrainien : L’opération est présentée comme un succès majeur, ayant porté un coup symbolique et stratégique à l’aviation russe. Elle est vue comme une réponse aux attaques russes contre le territoire ukrainien depuis février 2022.
Côté russe : La Russie a reconnu des attaques mais insiste sur un impact limité. Le ministère de la Défense a signalé l’arrestation de suspects liés aux attaques.
Impact diplomatique : Des négociations de paix prévues à Istanbul le 2 juin 2025 ont échoué, certaines sources attribuant cet échec à la colère russe face à l’opération ukrainienne.
Pourquoi « Pearl Harbor russe » ? :
Le terme, utilisé par des analystes comme Vincent Crouzet et dans la blogosphère, fait référence à l’attaque surprise japonaise de 1941 contre la base navale américaine de Pearl Harbor, en raison de l’audace, de la coordination et de l’impact psychologique de l’opération ukrainienne.
Cependant, l’analogie est contestée, certains estimant que l’ampleur des dégâts est exagérée ou que la comparaison est inappropriée.
#Asselineau #Ukraine #BRICS #IdrissAberkane #Géopolitique #Russie
Contexte et déroulement :
Le 1er juin 2025, l’Ukraine, avec le soutien secret des services britanniques, a mené une opération d’envergure contre plusieurs aérodromes militaires russes, situés à des milliers de kilomètres du front, notamment dans les régions de Mourmansk (Arctique russe), Irkoutsk (Sibérie orientale), Ivanovo, Riazan et Amour.
Cette opération, planifiée depuis un an et demi selon certaines sources, a impliqué l’utilisation de drones FPV (First Person View), transportés clandestinement en Russie, parfois via des remorques de poids lourds, et lancés à proximité des cibles.
L’opération a été qualifiée de « sans précédent » en raison de sa coordination et de la distance des cibles par rapport à la frontière ukrainienne, certaines bases étant à plus de 4 000 km.
Cibles et dégâts :
L’Ukraine revendique avoir endommagé ou détruit un nombre significatif d’avions militaires russes, notamment des bombardiers stratégiques utilisés pour des frappes contre des civils ukrainiens. Les estimations varient :
Certaines sources ukrainiennes parlent de plus de 40 appareils touchés, avec des dégâts évalués à environ 7 milliards de dollars par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Les chiffres réels se rapprochent davantage des 15 appareils détruits, mais il s'agit notamment de bombardiers nucléaires d'où l'élévation majeure du risque
La Défense Russe a confirmé que « plusieurs appareils aériens ont pris feu » dans les régions de Mourmansk et Irkoutsk.Parmi les bases visées, celle d’Olenya (près de Mourmansk) et de Belaïa (Sibérie orientale) ont été particulièrement mentionnées.
Mode opératoire :
Les drones auraient été acheminés discrètement en Russie, parfois à l’insu des chauffeurs des véhicules utilisés, selon des sources comme la journaliste Hanna Liubakova, citant la chaîne Telegram russe Baza. Certains chauffeurs auraient été arrêtés. L’opération aurait impliqué 117 drones, selon une source ukrainienne, et aurait été coordonnée depuis un « bureau » situé près d’un siège du FSB (services de sécurité russes) dans une région russe.
Conséquences et réactions :
Côté ukrainien : L’opération est présentée comme un succès majeur, ayant porté un coup symbolique et stratégique à l’aviation russe. Elle est vue comme une réponse aux attaques russes contre le territoire ukrainien depuis février 2022.
Côté russe : La Russie a reconnu des attaques mais insiste sur un impact limité. Le ministère de la Défense a signalé l’arrestation de suspects liés aux attaques.
Impact diplomatique : Des négociations de paix prévues à Istanbul le 2 juin 2025 ont échoué, certaines sources attribuant cet échec à la colère russe face à l’opération ukrainienne.
Pourquoi « Pearl Harbor russe » ? :
Le terme, utilisé par des analystes comme Vincent Crouzet et dans la blogosphère, fait référence à l’attaque surprise japonaise de 1941 contre la base navale américaine de Pearl Harbor, en raison de l’audace, de la coordination et de l’impact psychologique de l’opération ukrainienne.
Cependant, l’analogie est contestée, certains estimant que l’ampleur des dégâts est exagérée ou que la comparaison est inappropriée.
#Asselineau #Ukraine #BRICS #IdrissAberkane #Géopolitique #Russie
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